Diagnostiquer les problèmes de stérilité d’épis des céréales
Jean-Charles Deswarte, ingénieur au pôle de valorisation de l’écophysiologie d’Arvalis, fait le point sur les différents incidents qui peuvent affecter cette composante de rendement des céréales à paille.
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« Les conditions météo particulières de ce printemps (froid, faibles rayonnements solaires, précipitations fréquentes et abondantes) ont pu affecter l’épi des céréales à paille, indique Jean-Charles Deswarte chez Arvalis. Certains symptômes sont la conséquence d’une contamination par un pathogène, d’autres relèvent d’un désordre physiologique : destruction d’épillets, épillets surnuméraires, « fleurs qui baillent ». »
Expertise avant récolte
« Les carences en azote peuvent également réduire le nombre de grains par épi, poursuit le spécialiste. Les épisodes de froid, puis les jours très maussades et humides, observés à la fin d'avril et jusqu’au début de mai, pourraient localement avoir affecté la formation du pollen en orge et/ou en blé. Il n’est donc pas exclu que des stérilités partielles de l’épi soient observées cette année. »
« Liés à une conjonction particulière entre météo et stade des cultures, ces dégâts d’intensité variable peuvent impacter négativement le rendement. Sur blé tendre, on considère qu’il faut une quarantaine de grains par épi. S’il y en a beaucoup moins, il convient de prendre contact rapidement avec son assureur car réaliser une expertise avant récolte est la seule parade. »
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